Ça descend plein pot pour rejoindre le pont qui enjambe le Soulzon puis la voie ferrée et voici déjà la première difficulté pour se mettre en jambe, 100 m+ pour basculer sur l’autre versant de la vallée pour contourner ce contrefort du Larzac et grimper direct sur le rocher de Roucangel. La course débute vraiment au pied de cette monotrace, un passage graveleux et technique dans les buis pour grimper sur le Larzac et le fameux rocher de Roucangel.
Une fois au sommet alors que le Causse, paradis des troupeaux, s’étale sous vos pieds, on passe bien entendu au pied du fameux rocher pédonculaire, symbole de la course pour ensuite cheminer par des très belles pistes forestières du Louzel et du Caoumels. Une belle dévalade pour regrimper sur Pleine Sauve et jointer avec l’ancienne voie ferrée abandonnée conduisant à l’ancienne gare de Labastide Pradines. Lieu d’un ravitaillement surprenant proposé dans l’ancienne gare rénovée. S’offre alors aux coureurs le beau sentier technique grimpant sur Roc de Fabre, le point culminant de la course. Une nouvelle fois, le Larzac s’étale à perte de vue. On met le cap sur le cirque de Tournemire, plein causse, en suivant les traces laissées par les troupeaux. Puis on bascule par un ancien sentier muletier pour rejoindre ce village.
Le village traversé, il faut grimper la dernière difficulté d’un tracé bien cabossé, soit la montée sur le Combalou avant d’enchaîner par la descente sur l’arrivée après avoir longé les magnifiques falaises de cet immense chaos rocheux. Sans oublier le final dans les ruelles et escaliers de Roquefort au milieu des anciennes caves et vieux bâtiments dédiés à la fabrication du fromage.